Gagnez de l’argent en participant à une brocante ou une braderie

Chaque année, en France, les beaux jours sont marqués par la saison des braderies, que la célébrissime Braderie de Lille clôture en septembre. C’est l’occasion pour vous de faire de très bonnes affaires ! Encore, vous faut-il savoir vous y prendre ! Le grand ménage de printemps a été efficace, mais vous voilà croulant sous les vieilleries, les doublons et autres affaires devenus inutiles ! Ne jetez rien, cela pourrait vous rapporter quelques euros : on vend tout sur un marché aux puces !

A la rechercher d’un emplacement

Souvent organisés par une association ou la mairie, les brocantes, braderies et autres vide-greniers nécessitent une inscription préalable pour pouvoir venir vendre ses trésors. Pour trouver une date, il suffit de se renseigner à la mairie ou de consulter le site Vide-greniers, puis de contacter directement l’organisateur. Pièce d’identité et justificatif de domicile peuvent être demandés (rarement !), voire une liste (dans les grandes lignes) du contenu de l’étal. Le prix : de 1 à 10 € le mètre linéaire, voire 15 € en région parisienne, vendu avec un minimum de 2m en général. Plus il y a de demandes (et de visiteurs) plus le prix grimpe. Le règlement se fait à l’inscription ou au passage du placier le jour-même.

Peut-on tout vendre ?

Il est indispensable de se renseigner au préalable car il peut arriver que certains types d’objets soient interdits : fripes, produits alimentaires, etc. Et selon la législation, les particuliers ne peuvent pas participer à plus de deux braderies à l’année, difficilement vérifiable dans les faits. Dans les vide-greniers il y a toujours des valeurs sûres : les ustensiles de cuisine (casserole, moule, etc.), les vêtements d’enfants, les bouchons de champagne ou les cartes postales pour les collectionneurs, les vinyles, les portables, etc. Mais la mode fait aussi son petit effet : les bijoux, la décoration ou encore les vêtements vintage sont très recherchés. Même le plus ringard de vos objets de décoration peut trouver preneur, alors n’hésitez pas, il sera bien temps de les donner une fois la journée terminée !

La veille : mission préparation

L’idéal est de trouver un emplacement devant sa maison mais dans la plupart des cas, il faudra remplir la voiture. Pensez à emballer les objets par catégories (si nécessaire avec du papier journal pour protéger les plus fragiles), à vider les poches des vêtements et sacs mis en vente. Il vous faudra au minimum une bâche pour déposer vos trésors (et les couvrir en cas de pluie) ou une table, un parasol pour éviter d’attraper des coups de soleil, et des chaises. Si vous proposez des fripes, mettez-les en valeur avec des cintres ou un portant et n’oubliez pas le miroir pour les essayages. Amenez des sachets et passez chercher un fond de caisse (monnaie + billets) à la banque pour faire l’appoint.

Le jour J : mission déballage

En principe, l’été les festivités commencent vers 6h. Les premiers arrivés sont les premiers servis, surtout si les emplacements ne sont pas numérotés : choisissez un stand en début de parcours et si possible à l’ombre. Dès l’aube, les brocanteurs vous attendront de pied ferme. Certains n’hésiteront d’ailleurs pas à grimper dans la voiture ou à fouiller dans les cartons. Ne vous offusquez pas, cela fait partie du jeu. Soyez particulièrement attentif pour éviter le vol. Regroupez les objets par genre et organisez clairement votre stand. Laissez tout de même quelques livres ou vêtements en vrac dans des caisses car le chineur aime fouiner.

Fixer un prix et marchander

Pas toujours évident de donner un prix à son bric-à-brac ! La valeur sentimentale fait bien souvent gonfler l’estimation. Pour se faire une idée du tarif à appliquer, faites un tour sur Leboncoin et eBay pour comparer avec des objets similaires. Ajoutez ensuite 30 % à la somme espérée pour laisser une marge de négociation. Si vous estimez la proposition de l’acheteur trop faible, n’hésitez pas à argumenter ton prix : collection recherchée, tirage limité, prix du neuf, etc. Doit-on afficher les prix ? A chacun sa méthode, soit vous étiquetez tout pour rassurer l’acheteur soit vous lui laissez l’opportunité d’engager la conversation.

Remballer et compter votre argent

Quand doit-on remballer son barda ? Tout dépend de l’affluence et de votre motivation ! En plein été, il n’est pas rare de voir certains vide-greniers se transformer en nocturne. Mais d’usage, la plupart des vendeurs lèvent le camp vers 16h/17h. Avant de remballer en toute vitesse, faites un tri entre ce que vous tenterez de revendre lors d’une prochaine braderie, ce que vous souhaitez donner (à une association) et ce qui est définitivement bon pour la déchetterie. Gare aux chapardages dans ces moments clés (installation et départ), des petits malins peuvent en profiter pour vous subtiliser des objets. Vous devez repartir en laissant l’emplacement aussi propre qu’il l’était en arrivant !

Une fois de retour à la maison, il est temps de se reposer et de savourer les fruits de votre labeur. Compte vos sous et soustrayez le montant de votre fond de caisse : alors la journée a été fructueuse ?